ARCUS s’attache à croiser de manière méthodique les outils de la sociologie, de l’ethnographie et de l’analyse urbaine et territoriale. Elle propose un agencement « sur mesure » des méthodes, étroitement adapté au territoire ainsi qu’aux enjeux et objectifs de chaque mission.

Les entretiens individuels et collectifs

Les entretiens individuels ou collectifs (habitants, usagers, acteurs locaux, publics, associations…) permettent de comprendre l’ « épaisseur d’un territoire » en appréhendant son organisation et son fonctionnement social, les modes d’habiter et les « situations habitantes » qui le caractérisent, les perceptions et les pratiques qui le qualifient, les attentes et les projections de ses habitants…

Ils permettent également d’identifier les facteurs de blocage éventuels et le positionnement des acteurs et des habitants à l’égard des hypothèses de projet envisageables. Ils constituent à cet égard un support de concertation en donnant la parole à des personnes qui fréquentent peu les instances formelles de la démocratie locale.

Les approches statistiques et cartographiques

L’analyse statistique et cartographique permet de qualifier les composantes d’un territoire ou d’une population, de mettre en évidence les dynamiques démographiques et territoriales à l’œuvre, d’identifier les fragmentations sociales et leurs traductions géographiques et d’anticiper les besoins à moyen et long termes.

La cartographie constitue en outre un support de pédagogie, d’échanges et de co-construction.

L’observation in situ et les cartes mentales

L’observation in situ d’un site permet d’identifier les usages, les modes d’appropriation, l’ambiance et les rythmes sociaux d’un quartier ou d’un territoire, autant d’éléments dont la prise en compte s’impose dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet.

ARCUS mobilise fréquemment les cartes mentales et les entretiens cartographiques qui, dans le sillon des travaux de Kévin Lynch, donnent à voir les perceptions et le rapport subjectif qu’entretiennent des individus avec leur espace de vie : limites et « frontières » perçues d’un lieu, parcours qui structurent le rapport à un site, repères socio-spatiaux et « nœuds » d’un territoire, fragmentation des lieux…